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#1 12-01-2007 17:05:10

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[News] La SACEM ou le côté obscur de la Force

Le dossier de Remora sur la sacem. Vous pouvez réagir Ici

[hr /]


Il m'est odieux de suivre autant que de guider. (Nietzsche)
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#2 12-01-2007 17:14:02

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Re : [News] La SACEM ou le côté obscur de la Force


Il m'est odieux de suivre autant que de guider. (Nietzsche)
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#3 13-01-2007 07:50:38

Esprit-Libre
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Re : [News] La SACEM ou le côté obscur de la Force

c'est kler  :nrv:   Sacem = Obscure + manipulation de masse wink
sinon c'est bon de nous rappeller celà
sa nous motive pour le combat
Merci pour l'infos collegue  smile

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#4 22-03-2007 20:46:15

leptitzikos
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Re : [News] La SACEM ou le côté obscur de la Force

a oui je vois que vous etes aussi contre la sacem

NORMAL!! cool

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#5 22-03-2007 20:47:37

leptitzikos
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Re : [News] La SACEM ou le côté obscur de la Force

regarder l'avatar
:mdr)

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#6 23-03-2007 21:12:55

liane.foula
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Re : [News] La SACEM ou le côté obscur de la Force

faut être un vendu pour croire et aimer la sacem, le projet à la base était pourtant joli ...


Seïan production: Booking, organisations, collaborations ...

Seïan website: http://www.seian.fr
Seïan myspace: http://www.myspace.com/seianprod

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#7 25-03-2007 21:21:42

Alphonse
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Re : [News] La SACEM ou le côté obscur de la Force

contre ?
Ou logiques avec nous mêmes ?


Allons voir si les autres rêvent encore...
http://www.troisptitspoints.net

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#8 03-04-2007 10:23:33

leptitzikos
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Re : [News] La SACEM ou le côté obscur de la Force

tres bien dit !

c'est logique d'etre contre!

non?

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#9 05-04-2007 23:02:26

leptitzikos
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Re : [News] La SACEM ou le côté obscur de la Force

le ptit zikos dit: "regarder l'avatar"

dsl j'ai changer d'avatar  tongue

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#10 20-06-2007 16:01:02

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Re : [News] La SACEM ou le côté obscur de la Force

La Sacem à découvert
Dans un secteur en crise, la Société des auteurs-compositeurs de musique affiche pour la première fois en 2006 une croissance négative et doit imaginer des modèles de collecte adaptés aux nouveaux supports de diffusion.
Par Alix Christophe
liberation

A lire la suite sur:
http://www.liberation.fr/transversales/ … 280.FR.php


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#11 21-06-2007 20:29:42

Alphonse
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Re : [News] La SACEM ou le côté obscur de la Force

aïe aïe aïe...
mais comment les musiciens vont-ils s'en sortir ? wink

Environ 700 personnes y travaillent, sur les 1 500 salariés que compte la maison. Réparties dans 82 délégations régionales, elles sont chargées de vérifier que les 400 000 lieux permanents et 315 000 occasionnels qui diffusent de la musique en France

C'est ça qu'il nous manque !


Allons voir si les autres rêvent encore...
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#12 24-06-2007 22:27:04

leptitzikos
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Re : [News] La SACEM ou le côté obscur de la Force

l'autre jours en cherchant un stage dans les magazin de musique devinez ce que j'ai vu?

il y a la société de la sacem a annecy?
vous le saviez?

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#13 25-06-2007 09:39:24

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Re : [News] La SACEM ou le côté obscur de la Force

:f)

la sacem est présente sur tous le territoire de par ces "délégations départementales /regionales", c' est sur l' une d' entre elle que tu as dû tomber....
Remarque un stage la bas ça doit etre interressant, tu nous aurais appris pas mal de truc wink


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#14 25-06-2007 12:53:36

EcrouFou
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Re : [News] La SACEM ou le côté obscur de la Force

Ptitzikos = la taupe RSR :top:
lol


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#15 26-06-2007 10:08:40

lsotis
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Re : [News] La SACEM ou le côté obscur de la Force

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#16 26-06-2007 10:44:22

EcrouFou
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Re : [News] La SACEM ou le côté obscur de la Force

ben ouè !
le nombre de sociétaires n'est plus en augmentation lol
Ptet qu'on va y arriver à un compromis, que les télés et les radios payent un droit d'auteur et que nous puissions avoir le choix de télécharger ou d'acheter la musique et de la faire tourner


Après l'age de Fer, l'art de ne rien faire (ellevisse)

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#17 26-06-2007 11:14:09

leptitzikos
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Re : [News] La SACEM ou le côté obscur de la Force

clair vous avez tous raison!!
tout ceux a qui je leurs est racontez cette histoire il m'on tous dit pareil!!!
vas faire ton stage la ba on pourra apprendre plein de truc!!!
mais non je n'ai pas envie, et désolé de vous décevoir!!!
ca y'est j'ai trouvé ou faire mon stage je vais le faire a Veran musique a annecy c'est les seul qui on été simpa avec moi!! hmm

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#18 05-07-2007 09:44:19

lsotis
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Re : [News] La SACEM ou le côté obscur de la Force

un article de Aysik très intéressant ici : http://aisyk.blogspot.com/2007/07/le-ca … sacem.html

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#19 08-07-2007 16:25:25

leptitzikos
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Re : [News] La SACEM ou le côté obscur de la Force

EcrouFou a écrit :

Ptitzikos = la taupe RSR :top:
lol

éé^^
forcement,,
il faut bien que je serven a quelque chose :mdr)

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#20 10-10-2007 10:51:17

leptitzikos
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Re : [News] La SACEM ou le côté obscur de la Force

hey!!!

trop laid...
...pour mon stage veran musique ne m'on pas pris donc je ne sais tjrs pas ou je vais le faire!

une seul idée en tete:
LA SACEM! whaou

c'est peut etre interressent!

et puis je vous apprendrait plein de truc!

donc pour l'instant je pense le faire la bas a moins que je trouve autre chose d'ici début novembre

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#21 10-10-2007 12:59:33

dj3c1t
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Re : [News] La SACEM ou le côté obscur de la Force

[MODE INSTRUCTION POUR ESPION = ON]
si tu le fais à la SACEM, y'a une expérience interessante à faire, qui consiste à choper un gus qui bosse là, et à lui tapper la tchatche sur les LLD tongue
maintenant, s'agit de savoir le meilleur moment....
parce que si le sujet te colle une étiquette de banni sur la face, autant attendre le dernier jour du stage, genre: ah ouais, au fait, là j'y pense :f)
mais tu peux aussi la jouer: tient, j'ai entendu parlé, comme ça, un jour, d'une histoire de libre diffusion: c'est quoi ? et là t'observe l'évolution de l'expression faciale de ton interlocuteur...
[MODE INSTRUCTION POUR ESPION = OFF]

...
ce message ne s'autodétruira... pas.
bah,même si c'est à la SACEM, ça peut être interessant.


dead ?

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#22 05-01-2011 10:41:54

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Re : [News] La SACEM ou le côté obscur de la Force

Le salaire du patron de la Sacem au centre d’une polémique
Le 23 Décembre 2010 dans So_cult’ par Emmanuel Schwartzenberg

Le débat qui concerne la rémunération de Bernard Miyet, patron de la Sacem, risque de s’étendre à tous les dirigeants des sociétés d’auteur dont les rémunérations sont très nettement supérieures à la moyenne nationale pour des postes équivalents. Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, se saisirait de la question.

L’affaire de la rémunération du président de la Sacem, Bernard Miyet, produit un effet aussi dévastateur dans le grand public que l’affaire « des patates » des animateurs de France Télévisions tels Arthur, Jean-Luc Delarue ou Patrick Sabatier qui avaient bénéficié de grandes largesses.
En assumant publiquement dans Le Monde du 20 décembre qu’il percevait 600 000 euros bruts par an, ce qui était public, Bernard Miyet a déclenché un vent de réactions qui concernera, à terme, tous les dirigeants des sociétés de droit d’auteur. Le Nouvel Observateur ou Audrey Pulvar sur France Inter ont clairement dévoilé leurs sentiments sur cette question.

Un salaire supérieur à celui d’un ministre d’Etat
Rien ne devrait ralentir ce mouvement d’indignation tant la somme en question paraît considérable. Il est probable que d’autres dirigeants de sociétés d’auteur vont être concernés. Marc Guez, président de la SCPP, perçoit près de 300 000 euros par an, le directeur général de la Sacd toucherait, lui, un salaire supérieur à 200 000 euros par an, quand la rémunération moyenne de ses dirigeants est de 150 000 euros par an.
Certes, Henri Proglio, président d’EDF touche 1 050 000 euros par an, mais le chiffre d’affaires de l’entreprise est de 72 milliards d’euros, soit grosso modo cent fois plus que le montant des perceptions de la Sacem. François Fillon, Premier ministre, perçoit lui 250 000 euros par an. Un ministre d’Etat touche 150 000 euros par an, ce qui équivaudrait à la rémunération modeste d’un dirigeant de société d’auteur. Louis Dreyfus, président du directoire du groupe Le Monde, a décidé de diviser par deux la rémunération de ses prédécesseurs et l’a fixée à 225 000 euros par an.
Le salaire moyen des Français est de 25 000 euros par an et la rémunération d’un président d’université, salaires et primes comprises, s’élève, depuis la réévaluation effectuée par Valérie Pécresse comme ministre des universités, à 60 000 euros par an, dans le meilleur des cas !
Cette rapide comparaison explique que les propos d’Yves Favennec, député UMP de la Mayenne qui dénonce la rémunération de Bernard Miyet et réclame une commission d’enquête sur la Sacem, soient entendus. Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, aurait d’ailleurs décidé de pousser l’investigation le plus loin possible.

Prise de risque
Dans sa défense, le président du directoire de la Sacem estime qu’il faut comparer son salaire et ceux des dirigeants de la société avec celui des entreprises privées affichant un chiffre d’affaires comparable. Il est vrai que les émoluments de Pascal Nègre dépassent le million d’euros par an, mais sa fonction n’est pas tout à fait la même. Le président d’Universal Music est à la tête d’une entreprise où la prise de risque est permanente et la pression des actionnaires extrême. C’est cette insécurité qui, dans un univers capitaliste, caractérise les présidents de sociétés, les poussant à exiger en contrepartie des clauses parachutes très souvent disproportionnées, voire scandaleuses. La Sacem ne découvre pas les artistes, elle n’investit pas sur les nouveaux talents et ne connaît pas l’écueil de s’être trompée. Elle perçoit les droits de ceux qui sont déjà révélés.
En répondant à ses détracteurs, Bernard Miyet avait déclaré dans Le Monde du 20 décembre qu’il préside « une société privée qui n’a jamais eu de mission de service public et qui ne bénéficie d’aucune aide de l’Etat ». Ce qui est totalement vrai pour la seconde affirmation mais beaucoup moins pour la première, dans la mesure où toute société qui rémunère des artistes et des créateurs ne peut pas être considérée comme n’importe quelle société privée. Bernard Miyet qui a joué un rôle majeur dans la sauvegarde de l’exception culturelle le sait du reste fort bien. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la Cour des Comptes, qui passe au peigne fin les comptes des administrations et sociétés publiques, enquête régulièrement sur les sociétés d’auteur. Qu’on le veuille ou non, ces sociétés d’auteur ne sont pas des entreprises comme les autres. Elles ont des comptes à rendre.

Pression des électeurs
Christian Phéline, rapporteur général de la commission permanente de contrôle des sociétés de perception et de répartition des droits, s’était senti totalement légitime d’écrire que « les dispositions statutaires ou la pratique de certaines sociétés n’associent pas le conseil d’administration à la fixation des rémunérations de certains dirigeants. Il n’aurait pas émis un jugement aussi clair sur une entreprise privée. La SCPP, la Spedidam et la Procirep, qui gèrent respectivement les droits des maisons de disques (essentiellement les majors), des artistes interprètes, comme des producteurs de cinéma et de télévision, ont ainsi été pointées du doigt. Ce qui n’était pas le cas de la SACD ou de la Scam.
Imaginer pour autant que toutes les sociétés d’auteur ne seront pas concernées par l’enquête que Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, aurait promis d’ouvrir sur la Sacem serait une erreur de jugement. Le gouvernement éprouvera des difficultés à résister à la pression des électeurs et au désir des députés de défendre, dans un mouvement de générosité non dénué de démagogie, les artistes, les associations et les internautes.

Expérience essentielle
Lorsque Yves Favennec, emporté dans sa croisade contre la Sacem, déclare sur Bakchich que "l’on n’a pas besoin d’aller chercher le numéro 2 de l’ONU pour présider la Sacem", le député UMP de la Mayenne donne un aperçu de ce que peut être un jugement hâtif sur cette question... N’en déplaise à M. Favennec, l’expérience acquise par Bernard Miyet aux Nations Unies a été essentielle pour défendre les intérêts des auteurs au sein de l’Union Européenne. Elle est même cruciale pour contrer Nellie Kroes, qui demande une refonte globale du système du droit d’auteur européen.
Il convient de délaisser quelques instants la problématique de la rémunération de M. Miyet pour rappeler que l’Europe est très divisée sur la question du droit d’auteur, la direction du marché et la direction de la concurrence défendant des points de vue opposés. La première s’est prononcée pour la territorialisation du droit d’auteur, c’est-à-dire la possibilité pour une plateforme comme iTunes ou YouTube de passer un contrat avec une société d’auteur domiciliée dans un pays et d’obtenir ainsi une licence d’exploitation des œuvres du répertoire mondial. La seconde défend la possibilité de céder l’exploitation des œuvres répertoire par répertoire.

Clarification essentielle
La Sacem, au centre du débat, voudrait donner naissance à un portail européen de gestion des droits dont l’émergence mettrait fin aux contradictions européennes. Cette désunion fragilise, en effet, les sociétés d’auteur sur Internet et favorise la commercialisation du catalogue anglo-saxon.
Nul ne conteste aujourd’hui à Bernard Miyet la capacité technique de mener à bien ce projet éminemment politique, mais la polémique qui concerne son salaire va retarder, en l’affaiblissant, sa concrétisation. Une clarification qui implique une baisse substantielle de sa rémunération est donc essentielle. Elle lui permettrait d’échapper au procès qui affaiblit la Sacem, comme les auteurs qu’elle représente. A l’heure du piratage et de la redéfinition complète des supports de distribution des oeuvres, ceux-ci n’ont aucun intérêt à voir les dirigeants qui les représentent perdre leur crédibilité.


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#23 05-01-2011 10:44:29

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Re : [News] La SACEM ou le côté obscur de la Force

SUr bakchich

Sacem le vend et récolte le magot
PAS NET / mercredi 8 décembre 2010 par LAURENT MACABIES

"Les revenus dans la musique ont chuté", "il faut pouvoir vivre décemment de son travail". Le patron de la Sacem, qui touche 600 000 euros par an, ne manque pas d’air mais connait la chanson.

Qui a dit que l’industrie de la musique souffrait du piratage ? La SACEM, en particulier, qui donne fréquemment des leçons d’éthique aux vilains pirates mettant en péril l’industrie du disque. Si la culture est en danger, les dirigeants de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique qui gère les droits des artistes se portent très bien…

Depuis septembre, Yannick Favennec, député UMP de Mayenne, réclame l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire sur les rémunérations des dirigeants de la Sacem. Dans le collimateur, leur « train de vie mirifique » (600 000 euros de salaire par an pour le président Bernard Miyet) et leur zèle « à réclamer des droits exorbitants aux associations » ; « le week-end dernier, on a même demandé des droits à une association qui réalisait une soirée caritative au profit du Téléthon ! », s’insurge le député dans une interview pour France Soir mardi 7 décembre.

Le dernier rapport (en PDF) de la commission permanente de contrôle des sociétés de perception et de répartition des droits est sorti en avril dernier. Et la Sacem, comme les autres sociétés chargées de percevoir l’argent pour les ayants droits, y sont pointés du doigt, comme Bakchich s’en était fait l’écho. Epluché à ce moment là par le site Numerama, le document avait été peu repris par la presse (à part par Emmanuel Berretta du Point qui fustige les notes de frais mirobolantes des dirigeants). Il vaut pourtant le coup d’oeil.

Outre les charges de gestion qui augmentent trois fois plus vite que les perceptions entre 2006 et 2008, le rapport dénonce les revenus en vigueur au sein de ces sociétés. Alors que la Sacem a réduit ses effectifs de 43 postes entre 2007 et 2008, les charges de personnel ont fortement augmenté (+4,4% en trois ans). Surtout, la rémunération moyenne brute des cinq plus gros dirigeants de la principale société chargée de distribuer les droits d’auteur a augmenté de 8% de 2005 à 2008 pour passer à 363 908 euros annuel (voir tableau ci-dessous à cliquer pour zoomer). Les principaux dirigeants de toutes les sociétés contrôlées par la cour des comptes ont d’ailleurs vus leurs revenus sensiblement augmenter ces dernières années.

lire la suite , voir les videos   sur BAKCHICH


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#24 05-01-2011 10:57:43

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Re : [News] La SACEM ou le côté obscur de la Force

Sur numerama;

Un rapport officiel fusille les salaires des dirigeants de sociétés d'ayants droit (MAJ)

rapportsprd.jpg

Manque de transparence dans la rémunération des dirigeants, salaires en augmentation malgré des perceptions qui se tassent, frais de représentation mal contrôlés, niveaux de rémunération non justifiés par la difficulté de la tâche, parachutes dorés... le rapport 2009 qui vient de paraître sur les comptes des sociétés de gestion collective de droits d'auteur et droits voisins est d'une violence inouie sur les rémunérations pratiquées, en particulier à l'encontre de la Sacem.

Mise à jour : pour davantage de détails croustillants, nos lecteurs pourront aussi lire l'article d'Emmanuel Berretta dans Le Point, qui rapporte par exemple que des vacances en Guyane ont été payées avec une carte bancaire de la Sacem. Les auteurs qui payent pour adhérer à la Sacem apprécieront.

Article du 7 avril 2010 - Chaque année, la cour des comptes publie un rapport établi par la commission permanente de contrôle des sociétés de perception et de répartition des droits, qui passe au crible la gestion des deniers collectés pour les ayants droit par les Sacem, SCPP, SACD, Spedidam et autres sociétés de gestion collective. Pour la première fois, la cuvée 2009 (.pdf) communiquée ce mercredi matin s'est intéressée à la question extrêmement sensible de la rémunération des personnels, et en particulier des cadres qui dirigent ces sociétés d'un genre particulier. Au moment où le piratage fait l'objet de toutes les inquiétudes quant à son impact sur les revenus des créateurs, chacun s'attend à ce que les dirigeants se serrent la ceinture.
rapportsprd2.jpg
Or le rapport est assassin. Il note tout d'abord que les charges de gestion des sociétés collectives ont augmenté entre 2006 et 2008 trois fois plus vite que les perceptions. En 2008, plus d'un cinquième des revenus collectés (21,5 %) a été utilisé pour financer le fonctionnement-même des sociétés. Alors que le nombre de salariés a diminué de 2 % sur la période, les charges de personnel ont augmenté de 3,8 %.

"Les dispositions statutaires ou la pratique de certaines sociétés n’associent pas le conseil d’administration à la fixation des rémunérations de leurs principaux dirigeants", a critiqué ce matin Christian Phéline, rapporteur général de la commission. Il met en cause la SCPP (qui collecte les droits affectés aux grandes maisons de disques), la Spedidam (les droits d'une partie des artistes-interprètes), et la Procirep (producteurs de cinéma et de télévision). "Quant à la SACEM, elle ne respecte qu’imparfaitement les dispositions de ses statuts qui confient au conseil d’administration le recrutement et la fixation des rémunérations des cadres supérieurs et prévoient son information sur celle du principal dirigeant", ajoute M. Phéline.

Dans le rapport, on peut lire que "d’importants progrès resteraient donc à faire du point de vue de la transparence vis-à-vis des associés, sur une question à laquelle les dirigeants intéressés ne manquent pas, quant à eux, d’accorder la plus grande attention". Un joli tacle glissé.

Après avoir consulté "50 situations personnelles" parmi les différentes sociétés de gestion, la commission estime que "les dirigeants de la SACEM connaissent une situation très significativement plus favorable", et qu'il n'y a pas de rapport entre la rémunération des dirigeants d'une société de gestion et l'importance de ses effectifs ou de ses flux financiers.

En 2008, la rémunération moyenne des principaux dirigeants des sociétés de gestion collective était de 147 800 euros brut, mais avec de fortes disparités entre chacunes. A la Sacem, la moyenne des 10 principales rémunérations était de 257 000 euros en 2008, et les 6 dirigeants en place de 2005 à 2008 ont vu leur rémunération augmenter de 10 %.

Sans dévoiler de rémunération à titre personnel, le rapport donne de précieuses indications. La SACEM occupe ainsi les deux premières places du classement des 50 plus fortes rémunérations parmi toutes les sociétés de gestion auditées, "avec un écart approchant 55 % entre le dirigeant ainsi placé en seconde position et celui le suivant immédiatement". C'est dire si la moyenne de 257 000 euros brut est éloignée de la réalité pour son président du directoire. Le rapport ajoute qu'en prenant la rémunération la plus élevée dans chacune des huit sociétés de gestion auditées, la plus forte rémunération à la Sacem fait augmenter à elle seule la moyenne de près d'un tiers, à 230 000 euros.

La commission estime par ailleurs que les frais de réception, de déplacement ou de missions des sociétés de gestion "mériteraient souvent d'être mieux formalisés", ce qui est un langage bien diplomatique pour dire que certaines sociétés de gestion laissent leur dirigeant dépenser sans compter pour leurs restaurants, leurs hôtels et leurs voyages à l'étranger. "La SACEM n’effectue notamment aucun contrôle systématique des frais de représentation exposés par ses directeurs régionaux", a regretté ce matin le rapporteur général. Il fustige aussi les mécanismes d'intéressement mis en place notamment à la Sacem, qui "se fondent sur des facteurs sans rapport direct avec l'efficacité de l'activité des personnels concernés".

Des parachutes dorés semblent également dans la ligne de mire de la commission, qui note que "le bien-fondé des transactions financières intervenues n’apparaît pas clairement établi dans le cas de certains départs de salariés ou de dirigeants à la SACEM ou à l’ADAMI".

La commission regrette que "sur la question sensible de la rémunération de l'encadrement supérieur de ces sociétés", la loi n'impose qu'une "transparence mesurée" par rapport à ce qui est imposé aux sociétés civiles traditionnelles. En fait, son rapport est même très critique à l'égard des gouvernements successifs qui n'ont pas amélioré la situation, en dépit de déclarations d'intention. "La règle aujourd’hui en vigueur permet toujours à un associé des sociétés de perception et de répartition des droits d’avoir accès qu’au seul « montant global » des cinq ou dix principales rémunérations", dénonce ainsi le rapport.

"Selon la commission, il resterait en outre à démontrer que certaines des situations observées, notamment à la SACEM, se justifient pleinement au regard du niveau d’activité des organismes concernés, de la réalité des risques encourus par eux ou de la complexité particulière des compétences requises pour ceux qui les dirigent à plus ou moins haut niveau", a aussi résumé Christian Phéline. Impitoyable, il ajoute que "quelques rémunérations au moins s’écartent d’ailleurs notablement des normes en vigueur dans les entreprises de taille comparable alors même que celles-ci sont, elles, pleinement exposées à la concurrence".

Manière de rappeler aux dirigeants des sociétés concernées qu'ils refusentles règles de la concurrence au nom de l'exception culturelle, mais qu'ils s'octroient pourtant des rémunérations ailleurs justifiées par la pression concurrentielle.

Article diffusé sous licence Creative Common by-nc-nd 2.0, écrit par Guillaume Champeau pour Numerama.com


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#25 05-01-2011 11:02:09

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Re : [News] La SACEM ou le côté obscur de la Force

Réponse de bernard miyet dansle monde

Bernard Miyet : "La Sacem, société privée, ne bénéficie d'aucune aide de l'Etat"



Bernard Miyet, 64 ans, est, depuis 2001, président du directoire de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem). Ancien énarque, il avait succédé, en 1997, à Kofi Annan au poste de secrétaire général adjoint de l'Organisation des Nations unies, chargé du département des opérations de maintien de la paix. M. Miyet répond aux accusations d'opacité qui visent la "vieille dame" du droit d'auteur, fondée en 1851.

La Fédération nationale de la coiffure (FNC) a entrepris, à la mi-décembre, un mouvement de grève, "Les coiffeurs coupent le son", pour protester contre l'augmentation des tarifs d'utilisation de la musique, qui passeraient, en moyenne, de 27,44 euros par an à 90 euros pour un petit salon. Quelle est votre réaction ?
S'en prendre à la Sacem, c'est pratiquer la mauvaise foi, le populisme et l'amalgame. La Sacem n'est pas impliquée dans l'augmentation récente de la rémunération équitable pour la diffusion de la musique à la radio, à la télévision ou dans les lieux sonorisés. Cette redevance est perçue par les artistes interprètes et les producteurs phonographiques.

Le montant que conteste la FNC est fixé par décret, après décision d'une commission administrative présidée par un magistrat de la Cour des comptes, dont la Sacem n'est pas membre.

Toutes les perceptions de la Sacem sont le résultat de négociations bilatérales avec nos partenaires, y compris les coiffeurs.

Le député du nord de la Mayenne, -Yannick Favennec (UMP), a demandé la création d'une commission d'enquête parlementaire sur les finances des sociétés de perception qui gèrent les droits des artistes et producteurs, dont la Sacem, à qui il reproche son opacité, des notes de frais pharaoniques, des dirigeants surpayés... Qu'en pensez-vous ?

La Sacem est une société privée qui a été créée en 1851 par la seule volonté des auteurs, des compositeurs et de leurs éditeurs afin de défendre leurs intérêts. Elle n'a jamais eu de mission de service public, elle ne bénéficie d'aucune aide de l'Etat. La Sacem emploie 1 400 salariés et gère les droits de 135 000 sociétaires (qui adhèrent moyennant la somme de 120 euros), dont 15 000 étrangers, ce qui est un signe de crédibilité de notre société, qui est avec la Gemma allemande la plus forte des sociétés d'auteurs européenne.

Nous percevons 770 millions d'euros par an, nous en restituons 650 millions, donc 85 %. Je suis président du directoire, mon mandat a été renouvelé trois fois depuis 2001 par quatre présidents successifs du conseil d'administration. J'ai démissionné de la fonction publique pour venir à la Sacem, au prix du marché du travail. Je gagne 600 000 euros par an.

Les dix plus gros salaires de la Sacem sont donnés au conseil d'administration tous les ans. Ils représentent 0,32 % de nos perceptions, 0,37 % des répartitions faites aux sociétaires.

Les adhérents à la Sacem per-çoivent ce qui leur coûte, mais aussi ce qui leur rapporte. En dix ans, la Sacem a signé nombre d'accords dans un environnement difficile, avec YouTube, iTunes, Amazon, etc. Elle a su rapatrier l'intégralité du catalogue d'Universal Publishing en France... Si bien que, alors que la crise de la musique est grave, les revenus de la Sacem ont été maintenus à un niveau constant.

Quels sont les moyens dont dispose la Sacem pour se réguler ?

La Sacem est soumise à un niveau de contrôle inégalé : depuis 2000, une commission permanente passe au crible la transparence des sociétés de perception et de répartition des droits (SPRD), et rédige un rapport annuel adressé au Parlement. Aucune irrégularité, aucun manquement à la loi n'ont été constatés, au contraire.

La moindre note de frais de cette maison est contrôlée par une commission des comptes interne, composée de sociétaires élus en assemblée générale. Nous avons aussi un commissaire aux comptes évidemment, et le regard de notre ministère de tutelle, celui de la culture et de la communication, qui veille à la bonne application de la loi sur la propriété intellectuelle.

Personne ne voyage en avion en première classe, quand nous descendons dans des hôtels plus étoilés, c'est à l'occasion de congrès internationaux souvent organisés dans des chaînes de prestige. Les accusations qui sont portées contre la Sacem, au-delà du préjudice moral porté à nos sociétaires, ont affecté nos collaborateurs, qui effectuent un travail considérable sur le terrain.

Le rapport de la commission permanente a pointé des déplacements abusifs, que certains députés ont interprétés comme "un train de vie royal". Que répondez-vous à cette formulation ?

Les frais abusifs évoqués concernent un salarié qui s'était abusivement rendu en Guyane, et ils avaient été révélés par un contrôle interne ayant abouti à son licenciement et au remboursement par chèque des frais engagés par ce salarié.

M. Favennec vous accuse aussi d'étrangler les associations fonctionnant sur le bénévolat...

C'est de la manipulation et de l'amateurisme. Une association qui organise une soirée devrait payer le traiteur, les tréteaux, la bière, l'EDF, enfin tout, sauf la musique !

Propos recueillis par Véronique Mortaigne
Article paru dans l'édition du 21.12.10


Il m'est odieux de suivre autant que de guider. (Nietzsche)
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